Qu’il soit simple ou double, plat, croisé dans le dos ou non, il existe une multitude de façons de nouer sa ceinture de Judogi. Ces différents nœuds sont l’héritage de l’histoire ou de l’endroit où l’on a pratiqué. Un des nœud s’appelle le nœud coréen ne démontre-t-il pas que la situation géographique a son importance.
Le nœud de ceinture qui se pratiquait à l’origine n’était pourtant aucun de ceux que l’on peut voir actuellement. Les illustrations ci-dessous (tiré d’un article de Yves Cadot) nous montrent quelques nœuds présents dans les éditions de l’époque de la création du judo.
On peut constater que les premiers nœuds ne ressemblent pas aux nœuds actuels. Les deux brins de ceinture se retrouvant sur le même côté du nœud ou pour la dernière image, une sorte de flot.
L’évolution est pourtant difficile à tracer, à documenter et les raisons des changements se sont perdues mais ces changements prouvent que depuis toujours notre discipline est en constante évolution même pour ce qui concerne la partie matérielle.
Toutes l’équipe du Judo Club Saint Médard vous souhaite une bonne et heureuse nouvelle année. Qu’elle vous apporte joie, bonheur ainsi que judo, ju-jitsu et taïso.
Nous vous attendons tous en forme et reposé pour la reprise des cours de cette nouvelle année où nous nous efforcerons de vous faire transpirer et évoluer dans vos techniques et tout cela dans la bonne humeur en espérant que vous n’avez pas abusé des bonnes choses.
Bien entendu, les termes soulignés amènent sur des vidéos en ligne qui démontrent les techniques. Les documents comportent aussi un lexique des termes employés dans les noms de chaque technique.
La vidéo ci-dessus date d’il y a trois ans. Il y a eu quelques changements et il manque notamment quelques techniques mais elle donne un bon aperçu de l’étendue des connaissances à acquérir pour passer l’UV2.
La FIJ (Fédération Internationale de Judo) vient de dévoiler les nouvelles règles d’arbitrage qui seront à l’essai début 2025 et ensuite si validée jusqu’au jeux de Los Angeles en 2028.
Voici quelques règles qui changent :
Le retour du yuko. En ne-waza, cette valeur sera donnée au bout de cinq secondes d’immobilisation.
L’utilisation de la tête pour projeter ou se défendre est à nouveau autorisée. Dans la catégorie cadets, cette action sera pénalisée d’un shido.
Toutes les saisies dont celles à la veste sous la ceinture en haut de la cuisse intérieure sont autorisées. En revanche, si la saisie de la veste en dessous de la ceinture ou en haut de la cuisse intérieure est réalisée de manière négative, un shido sera donné.
Accrocher les jambes, avec la main ou le bras, en dessous du haut de la cuisse intérieure, sera sanctionné d’un shido.
Une fois le kumikata installé, le combattant disposera de trente secondes pour lancer une attaque.
La « prise de l’ours » sera autorisée. Par contre, si les bras ou les mains sont joints — formant donc un cercle autour de son adversaire — un shido sera donné.
Sortir de manière non intentionnelle de la surface de combat, en tachi-waza comme en ne-waza, donnera lieu à un « matte ».
Les clés de bras appliquées lors d’une projection avec un risque élevé de blessure pour Uke seront sanctionnées d’un hansokumake. Si le risque de blessure est faible et exécuté avec les deux mains sur un bras, l’arbitre dira « matte » puis pénalisera d’un shido.
L’activité en ne-waza sera prise en considération par le corps arbitral.
Le seoi-nage inversé est à nouveau autorisé sauf chez les cadets où il sera pénalisé d’un shido.
La FIJ a officialisé les nouvelles règles en publiant celles-ci sur son site :
L’article est en anglais mais vous trouverez sa traduction ci-dessous.
Avec les Jeux Olympiques de Paris 2024 et plus récemment avec le Grand Slam de Tokyo, dernière épreuve de la saison, un cycle s’est terminé et un nouveau s’est ouvert qui mènera aux Jeux de Los Angeles 2028. Comme à la fin de chaque période de développement. , la Fédération Internationale de Judo a lancé une vaste consultation pour déterminer les changements qui devraient ou pourraient être apportés au judo international afin de répondre aux attentes de modernité et d’évolution liées à toute activité sportive.
Le 16 juin 2024, toutes les fédérations nationales ont été invitées à envoyer des propositions sur les règles du judo. Cette fenêtre s’est fermée fin septembre. Toutes les propositions ont été combinées et présentées lors de la réunion technique de la FIJ qui s’est tenue après le Grand Slam d’Abu Dhabi 2024. Celles-ci ont été minutieusement évaluées et discutées par un groupe d’experts avant d’être approuvées par le Comité Exécutif de la FIJ. L’avis des médias a également été demandé afin de pouvoir répondre au plus grand nombre de questions possible.
Les modifications apportées aux Règles du sport et de l’arbitrage de la FIJ (SOR), résumées ci-dessous, seront officiellement présentées lors de la réunion technique organisée à Istanbul, en Turquie, dans les jours à venir. Les délégués de toutes les fédérations nationales seront présents.
Le but de ces modifications qui auront un impact sur le judo de compétition au cours du prochain cycle olympique est de remettre la décision de chaque compétition entre les mains des athlètes.
Les nouvelles règles seront mises en œuvre pour la première fois au niveau international lors du Grand Slam de Paris 2025. Cette version sera utilisée jusqu’aux Championnats du Monde Seniors qui se dérouleront à Budapest (13-20 juin 2025) et sera ensuite examiné après l’événement.
Les modifications techniques apportées aux règles d’arbitrage sont les suivantes :
Ajout d’un troisième score yuko, en ne-waza il sera donné à 5 secondes.
Utilisation de la tête pour lancer et défendre autorisée sauf dans les épreuves de cadets où elle sera pénalisée par shido.
Toutes les prises de veste et les prises sous la ceinture jusqu’au niveau du haut de l’intérieur des cuisses sont autorisées mais le shido sera donné si vous utilisez la prise de la veste ou sous la ceinture jusqu’au niveau du haut de l’intérieur des cuisses, prise négativement.
Accrocher les jambes avec la main ou le bras, saisir la jambe, saisir le pantalon et toucher la jambe du haut de l’intérieur de la cuisse vers le bas est interdit et sera pénalisé de shido.
Kumi-kata disposera de 30 secondes pour attaquer.
Le câlin d’ours en tachi-waza est autorisé sauf avec les mains ou les mains et les bras joints, formant un cercle qui sera pénalisé de shido.
Quitter involontairement la zone de concours en tachi-waza et ne-waza recevra un « Mate ! »
Le Kansetsu-waza appliqué lors de l’exécution de lancers, avec des risques de blessures élevés (où uke ne peut pas s’échapper), sera pénalisé par hansoku-make. Pour le kansetsu-waza appliqué avec des techniques, avec des risques de blessures plus faibles (où uke a la possibilité de s’échapper), interprété avec deux mains sur un bras, ce sera « Mate ! » et « Shido !
Une activité positive en ne-waza sera prise en considération.
Le seoi-nage inversé est autorisé sauf dans les épreuves de cadets où il sera pénalisé par shido.
Ci-dessous une vidéo parue avant l’officialisation de la FIJ.
Vidéo de la chaîne YouTube Dojo System
Et la nouvelle vidéo d’explication des nouvelles règles.
Les saisies des jambes sont interdites en compétition pour le combat debout. Ces techniques ne doivent toutefois pas tomber dans l’oubli puisque présentes dans le Gokyo et dans certains Katas.
La vidéo suivante fait le tour de ces mouvements efficaces et aimés des plus anciens mais méconnues des plus jeunes.
La prise des jambes en Nage-waza est interdite depuis un certains temps et pourrait refaire son apparition selon certaines conditions. Les détails dans la vidéo ci-dessous :
La preuve en 2022 avec Maguy Robinet qui avec ses 101 ans était la ceinture noire la plus âgée de France. Licenciée au club de la Maurienne Judo, elle a entre autre fondé le club de Tarentaise.
L’article du 4 novembre 2022 du Dauphiné Libéré ci-dessous vous donnera un aperçu de sa vie et de son engagement pour le judo.
En téléchargement gratuit, un livret de définitions et de renseignements sur la culture, la pratique, etc. du judo et du ju-jitsu.
Il est interactif, les mots en bleu sont des liens vers d’autre pages ou vers des sites internet ou des vidéos YouTube. De même, un clic sur le numéro de page et au-dessus ainsi que sur le logo en bas de page vous ramènera au sommaire.
Vous pouvez également rechercher directement un mot (une fois le document PDF téléchargé – 5,9 Mo) avec le raccourci clavier CTRL + F (Cmd + F sur Mac) en le tapant dans la fenêtre qui apparaît.
Ce livret est la somme de document collectés à travers mes recherches ce qui explique qu’il existe des différences graphiques dans les documents qu’il contient, les sources n’ayant pas le même le même style.
J’espère toutefois qu’il pourra vous être utile et qu’il vous plaira. Bonne lecture.
Pour passer ceinture noire, il y a 4 UV à passer et ainsi décrocher le précieux sésame qu’est le 1er Dan.
Le passage d’un kata est donc une étape obligée que ce soit en dominante technique ou compétition.
Outil de stabilité et de permanence, le Kata est un lien entre tous les pratiquants, permettant de transmettre de génération en génération la technique, l’esprit et les principes de la discipline. Il existe huit ( ou neuf ) katas en judo. Chaque kata illustre différents aspects et principes de la discipline et garantissent la transmission du judo et du ju-jitsu dans sa tradition et son intégrité. Ce sont des exercices techniques conventionnels que l’on retrouve dans la plupart des arts martiaux orientaux. Ces formes d’entraînement constituent les bases fondamentales du judo traditionnel. Il s’agit d’exercices codifiés présentant les principales techniques du judo dans un cadre prédéterminé selon des formes préétablies et suivant un cérémonial précis.
Les katas présentent aussi l’esprit de la discipline et mettent en valeur des qualités de base du judoka. Seuls les sept premiers katas sont actuellement pratiqués en France au sein de la fédération française du judo.
Pour le 1er Dan, il existe en judo le Nage no Kata et en ju-jitsu le Kodokan Goshin Jitsu.
Petits rappels de ces 2 katas :
Nage no Kata ( 投の形 )
Kata de projections, c’est le kata de judo le plus connu et le plus pratiqué. La présentation (et la réussite) du nage no kata pour l’obtention de la ceinture noire 1er dan est l’un des moments les plus forts de la vie sportive d’un judoka.
Ce kata permet au postulant à la ceinture noire de montrer qu’il a compris les trois principes fondamentaux du judo debout :
Kusushi (le déséquilibre)
Tsukuri (le placement)
Gake (la projection)
Le Nage No Kata se compose de 5 séries de 3 projections exécutées une fois à droite, puis une fois à gauche :
Te Waza (techniques de mains) : Uki Otoshi, Seoi Nage, Kata Guruma
Contrairement aux autres, ce kata n’a pas été formalisé par Jigoro Kano puisqu’il a été mis au point par le Kodokan dans les années 50. Il s’agit d’un kata orienté Jujitsu et techniques d’auto-défense. Il est composé de 2 séries :
Toshunobu (contre une attaque à mains nues) : Ryote Dori, Hidari Eri Dori, Migi Eri Dori, Kata Ude Dori, Ushiro Eri Dori, Ushiro Jime, Kakae Dori, Namame Uchi, Age Tsuki, Gammen Tsuki, Mae Geri, Yoko Geri
