Tsurite et Hikite

En judo, les concepts de Tsurite (吊り手) et Hikite (引き手) désignent respectivement la main qui soulève et la main qui tire lors de l’exécution d’une technique de projection. Ces deux actions sont complémentaires et essentielles pour réussir une projection efficace.


Tsurite (吊り手) – La main qui soulève

Le mot Tsurite vient du verbe japonais « tsuru » (吊る), qui signifie « suspendre » ou « soulever ».

Rôle du Tsurite :

  • Généralement, c’est la main qui saisit le revers du judogi.
  • Son but est de soulever, déséquilibrer et guider l’adversaire.
  • Une bonne utilisation du Tsurite permet de limiter la capacité de réaction de l’opposant et de mieux contrôler son centre de gravité.

Hikite (引き手) – La main qui tire

Le mot Hikite provient du verbe « hiku » (引く), qui signifie « tirer ».

Rôle du Hikite :

  • C’est généralement la main qui saisit la manche du judogi.
  • Elle est essentielle pour diriger la projection, contrôler le bras de l’adversaire et amplifier son déséquilibre.
  • Un bon usage du Hikite permet de maintenir le contact et d’optimiser l’exécution du mouvement.

Exemple avec une projection classique :

Ippon Seoi Nage (Projection sur l’épaule à un bras)

  • Tsurite (main au revers) : Soulève et contrôle le haut du corps de l’adversaire.
  • Hikite (main à la manche) : Tire vers l’avant pour créer un déséquilibre et accompagner la rotation.

Pourquoi sont-ils essentiels ?

  • Permettent de réaliser un déséquilibre (Kuzushi) efficace.
  • Offrent un meilleur contrôle du mouvement et du corps de l’adversaire.
  • Augmentent la puissance et la fluidité de la projection.

En résumé, la coordination entre Tsurite et Hikite est cruciale pour réussir des projections puissantes et maîtrisées en judo.

Les Riaïs

De « Ri » qui veut dire principe et « Aï » qui veut dire union.

Littéralement la réunion des principes, ce sont les points communs à différentes techniques ou enchaînements techniques. Dans un kata, c’est en regard des Riaïs que les séries sont articulées pour leur donner de la cohérence.
Par exemple, dans le Nage No Kata, les séries d’enchaînent du haut vers le bas du corps :
bras, hanche, jambe, techniques de sacrifice.

De même, sauf pour quelques exceptions « logiques », les techniques sont démontrées à droite puis à gauche, donnant au kata une certaine homogénéité.

Le ju-jitsu avant 1950

Voici 3 vidéos de ju-jitsu datant de la 1re moitié du XXe siècle.

Il est intéressant de constater que la discipline était ouverte aux femmes contrairement aux autres arts martiaux et sports de combat.

Il faut savoir déconnecter

Nos disciplines et passions nous permettent de nous évader, de nous dépasser et la passion peut être dévorante. Pour vivre pleinement notre pratique, il faut avant tout laisser certaines choses au vestiaire.

Il arrive régulièrement que des athlètes soient disqualifiés pour avoir laissé leur téléphone dans leur judogi lors d’un combat. Ce dernier tombe à un moment donné et c’est la disqualification « bête ». Il aurait fallu pour cela laisser ‘appareil avec ses affaires bien rangé. Ainsi le réflexe de le ranger dans le judogi n’aurait pas eut lieu.

C’est ce qu’on vécu la judoka française Priscilla Gneto qui a perdu sa demi-finale des -57 kg lors du Paris Grand Slam samedi 5 février 2022 ou encore la kazakhe Ayana Satkynaliyeva, avait été disqualifiée des Mondiaux cadets, au premier tour des -52 kg, à Almaty (Kazakhstan) en septembre 2019. Les hommes ne sont pas en reste avec Anri Egutidze (en blanc sur la vidéo), devait alors affronter le Suédois Robin Pacek (en bleu) lors du Grand Slam de Bakou 2019, en Azerbaïdjan.

Cela peut paraître surréaliste mais la concentration avant un combat, la fatigue de l’entraînement et des jours de compétition précédents peuvent estomper la vigilance des athlètes. Peut-être qu’une vérification avant d’entrer sur le tatami serait de bonne augure ?

Le certificat médical ou le questionnaire médical

À votre adhésion, nous vous demandons une attestation médicale ou à défaut de remplir un questionnaire.

Il est obligatoire de fournir l’un des deux et même de fournir un certificat médical dans le cas où toutes les réponses au questionnaire ne sont pas négatives. Les règles sont claires et données par les textes réglementaires suivants :

Pour les mineurs :

Le décret n° 2021-564 du 7 mai 2021 prévoit qu’il n’est désormais plus nécessaire, pour les mineurs, de produire un certificat médical pour l’obtention ou le renouvellement d’une licence dans une fédération sportive ou pour l’inscription à une compétition sportive organisée par une fédération : si toutes les réponses du questionnaire de santé sont négatives, l’Attestation pour mineur remplace le Certificat médical. Cette attestation doit être signée par les personnes exerçant l’autorité parentale.

Pour les majeurs :

Depuis l’entrée en vigueur de la loi du 2 mars 2022 (article 23) qui a modifié l’article L.231-2 du Code du Sport, les fédérations sportives déterminent pour leurs licenciés les conditions dans lesquelles un certificat médical peut être exigé pour la délivrance ou le renouvellement de la licence sportive, ainsi que la nature et la périodicité des examens médicaux liés à son obtention. Dans ce cadre, le nouveau décret précise que la fédération doit au préalable recueillir l’avis de sa commission médicale. Après avis de cette dernière, le Conseil d’Administration a approuvé les modalités suivantes * :

Dans le cas où les réponses du questionnaire ne sont pas toutes négatives, un certificat médical attestant de l’absence de contre-indication à la pratique du sport ou de la discipline concernée datant de moins de six mois devra être produit. Le questionnaire complété n’a pas à être présenté, ni communiqué (secret médical). Il doit être conservé au sein de la sphère familiale.

* Le demandeur devra avoir l’âge requis lors de la saison sportive pour laquelle il demande sa licence. Ex : avoir 30 ans au 31 août.

Bartitsu ou le self-défense des gentlemen

Edward William Barton-Wright, ingénieur britannique né en Inde a inventé cet art martial en 1898-99 après un séjour de 3 ans au Japon.

Il a inventé le premier MMA en mêlant judo, ju-jitsu, boxe, schwingen (lutte suisse), savate française et canne de combat.

Cet art martial a disparu au bout de quelques années au profit du ju-jitsu et était basé sur l’étude individuelles de chacune de ses disciplines qui rassemblées formaient le bartitsu.

Barton-Wright a étudié le judo et le ju-jitsu et fut l’un des tout premier européens à l’enseigner en Europe.

Cet art martial serait tombé dans l’oubli si Sir Arthur Conan Doyle, dans son roman policier La maison vide, dont le héros n’est autre que Sherlock Holmes ne lui avait conféré la maîtrise du baritsu. Une étude menée par des historiens a conduit à prouver qu’il s’agissait du baritsu mal orthographié.

De cette étude est né dans les années 2000 un nouvel engouement pour cet art qui s’est relevé de ses cendres mais reste confidentiel.

Championnat d’Aquitaine cadet(te)s

Cécile décroche la 1re place de la catégorie et enchaîne après avoir gagné les départements seniors et juniors.

Charlie n’arrive pas à trouver les solutions et s’incline dans le tableau.

Championnat d’Aquitaine minimes

Enola n’aura pas démérité aujourd’hui mais malheureusement n’arrive pas à rentrer dans les 3.

Du côté de Lacanau

Maxence 1er

Alexandre 2e

Ethan 3e

Nastasia 3e

Bravo à tous.

Entraînement de masse

La Commission Sportive a le plaisir de vous informer des nouvelles dates des entraînements de masse (Accès Performance) pour les mois de février, mars et avril. Ces sessions sont une belle opportunité pour tous les judokas de s’entraîner ensemble et de progresser dans un cadre dynamique et convivial.

Dates et informations détaillées : voir l’affiche en pièce jointe.

Nous comptons sur votre mobilisation et espérons vous voir nombreux sur les tatamis !

Sportivement.

Le Comité de Judo Gironde